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« Ne pas montrer, faire apparaître… »
Les spécificités du contexte définissent une action, une intervention face à un site, une transformation du milieu.
La réflexion sur la dimension singulière de l’intervention permet de comprendre les enjeux de l’architecture et de mettre en scène les identités du préalable.
La question du sens ne trouve de réponse que par rapport à ce qui l’entoure. Considérer le « déjà là » comme le matériau du faire afin de s’installer dans une continuité d’avant et d’après. Ce rapport duel entre une substance préexistante et celle ajoutée se livre à l’auto transformation. Cette modification ne consiste pas à remplacer, mais à faire coexister, à faire dialoguer. S’inscrire dans cette logique relationnelle permet de révéler des poétiques du réel.
Cette relation engendre un rapport complexe. Entre l’ombre, la pesanteur et le temps, des intensités circulent… La complexité engendrée entre ces éléments génère des forces. Il s’agira de trouver la juste tension entre la lumière, la matière et l’espace.
Les projets présentés ici, inscrits dans des «lieux», procèdent d’une même démarche : une recherche de lignes du paysage, afin de trouver la position et l’orientation de la construction, de déterminer les rapports d’échelles et les limites des perceptions.
Cette action remet en cause la géométrie rationnelle, par une rupture directionnelle afin d’orienter le bâti dans son contexte. Par une modification de l’orthogonalité, les projets adoptent une posture contextuelle.
En changeant de point de vue, on perd ce que l’on peut appréhender de la forme, pour découvrir une situation propre, une face bâtie répondant à son environnement.
Rompre une géométrie orthogonale par un seul changement d’orientation typologique, c’est offrir une marge de possible, c’est créer les conditions d’apparition de ce qui est latent… Ce qui n’est pas donné comme apparent.
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