 |
Par-delà les nuages |
|
 |
LANDSCALE |
|
 |
HOMAGE |
|
 |
GEODESIE |
|
 |
UNICONE |
|
 |
SAMPAN |
|
 |
XING-JING |
|
 |
FACEAFACE |
|
 |
TERRAFORMING |
|
 |
NAISSANCE D UN SOUVENIR |
|
 |
NONLIEU |
|
 |
PLACE |
|
 |
LA VILLE |
|
 |
MEDUSA |
|
 |
RING RING RING |
|
 |
ASYMETRIE |
|
 |
MGM |
|
 |
GEO1 |
|
 |
PROSE |
|
 |
HAPPYDAYS |
|
 |
DOUBLEFACE |
|
 |
CLIMAX |
|
|
TERRAFORMING
Construction d’une maison individuelle au pied des Alpes valaisannes
Lieu : Vouvry (VS) / Maître d’ouvrage : Privé / Surface hors oeuvre nette : 140m2
Chronique d’une disparition
La maison, mise en scène d’un artifice dans la nature, participe au paysage en instaurant un dialogue avec son environnement. Son apparence, icône primitive de la maison, est pliée, déformée sous la poussée de la géologie environnante. Sa volumétrie est découpée selon les principales directions du relief montagneux. Ainsi, c’est la géomorphologie du lieu qui donne forme à la construction. Sa perception se modifie en fonction de l’heure et des saisons. La peau de son enveloppe, carapace d’éléments standard de toiture, réagit au climat ambiant.
La structure de sa matière se révèle par alternance, sa couleur se modifie en fonction de l’intensité
lumineuse, de l’humidité, de la température… Sa présence tient de l’impalpable d’une matière. Par réglage d’un flou entre apparition et disparition, elle se perçoit comme l’ombre portée d’un existant sur le relief montagneux.
Cette construction, capteur du temps qui passe, se fragilise en perdant le poids de sa matérialité. Sa disparition visuelle interroge sa pérennité, inquiète sa pesanteur.Déposée sur un terrain en pente, son implantation en escalier s’intègre de la façon la plus légère possible, définissant trois paliers successifs, trois fonctions progressives.
S’effacer devant le paysage, rendre ambiguës, les limites du perceptible sans participer aux surenchères des constructions voisines, telle est la logique de cette disparition. Ainsi, l’architecture pourra oublier l’architecte et s’emplir d’histoire.
|
|
|